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Australie

 

Le 14 Novembre, nous quittons la Nouvelle-Caledonie après une belle journée en compagnie de Christine, Anthony et leurs amis, sur l´îlot Nge. L´anticyclone qui s´installe sur la Tasmanie devrait nous assurer de bonnes conditions météo pour cette traversée de 700 miles jusqu´à Lord Howe island. Au Panama, un tour-du-mondiste australien nous a fait l´apologie de cette île et donné envie d´y faire escale.
A mi-chemin, l´anticyclone fout le camp vers l´est et cède sa place à une belle dépression qui nous annonce un avis de tempête, centré sur Lord Howe et se déplaçant vers le Nord : pile là où nous sommes ! Bon, Cephee en a vu d´autres et nous comptons sur Lucien (le regulateur) pour tenir le cap… tout se passe bien mais nous sommes bien soulagés quand Lord Howe se dévoile enfin et que nous pouvons remettre pied à terre. Lord Howe est un petit bijou. Classée réserve naturelle, le tourisme y est limité et fortement orienté vers la nature. Les formalités d´entrée se déroulent le plus simplement du monde tandis que nous redoutions de voir nos meilleures bouteilles et pâtés confisqués. Richard, notre douanier, est ultra-cool et, comme très peu de bateaux étrangers passent par ici, on est un peu ses protégés. Nous sommes seuls dans le lagon, hormis quelques pêcheurs et bateaux de plongée.
L´île, de 11 km de long, possède un récif corallien, le plus septentrional du monde -nous sommes à une latitude de 30° Sud- qui survit grâce au courant chaud porté par la côte australienne depuis les tropiques. A terre, on peut cheminer sur des sentiers très entretenus et bien documentés, grimper le mont Gower à plus de 800m, profiter des nombreux barbecues en bord de plage ou observer les nombreux oiseaux qui peuplent l´île.
Nous passons 8 jours sur l´île puis Hélène s´envole vers Sydney, peu motivée par la fenêtre météo annoncée. Thomas ne souhaite pas attendre pour entamer la procédure de vente de Cephee avant l´arrivée des parents et part tout seul avec Cephee.
Le 2 décembre, Hélène aperçoit les couleurs de Cephee au pied de l´opéra. Bienvenus à Sydney !
Nous voilà de nouveau plongés dans la vie citadine, avec ses bons et ses mauvais côtés. Après tant de temps passé dans la nature, nous sommes surtout frappés par la pollution et la surconsommation, en particulier en ces temps de préparation de noël. Nous devons redescendre de notre nuage… La prochaine arrivée des parents d'Hélène nous réjouit et nous motive pour préparer noël. En outre, les formalités de mise en vente du bateau nous occupent pas mal, les rencontres et le rythme de la ville nous happent rapidement. Nous avons trouvé une bouée dans une marina très sympa, pas loin du centre et bon marché où nous passons le mois.
Nous passons une très chouette journée avec nos anciens copains de Hamburg : Elise et Laurent. Ils viennent de passer 2 ans à Sydney et repartent en France le lendemain, un peu plus et nous les rations !
Le 21 décembre, Jean et Annie, les parents d´Hélène, arrivent de France pour 15 jours. Nous ne les avions pas vus depuis 1 an… Nous leur faisons visiter ce que nous connaissons de la ville safe de Sydney (la sécurité semble être le soucis numéro 1 des anglo-saxons) et découvrons avec eux, le musée d´art, le musée d´Australie,… Nous faisons aussi du shopping car il faut habiller le pied du petit sapin de Cephee, noël approche ! Certains jours, l' embarquement est sportif à cause du mauvais temps et notre petite annexe ne suffit pas. Thomas invente une remorque -on dirait une baignoire, et bonjour la stabilié !- qui nous vaut quelques fous rires mais personne ne se mouille, enfin, presque... Les parents s´adaptent bien à la vie acrobatique mais ils n´ont pas l´air plus motivés que ça par l´idée de partir un jour en bateau !
Le 24, à bord du bateau, les bonnes bouteilles accompagnent le foie gras dont nous ne lassons pas et nous pensons à ceux, qui à l´autre bout du monde, s´éveillent à peine.
Joyeux noël ! Un grand soleil nous accompagne le 25 : Une belle journée pour aller à la plage ! Les gens piquent-niquent dans les parcs, jouent au beach-volley un bonnet de père noël vissé sur la tête, jamais on ne se croirait en décembre !
Le 26, c´est le départ de la Sydney-Hobart, une régate mondialement connue. Les bateaux sont immenses et nous les avons vus s´entraîner : impressionnant !
La semaine suivante, nous partons en vadrouille dans l´arrière pays avec une voiture de location. Au programme : Blue Mountains et Hunter Valley. Dans les Blue Mountains, nous découvrons un peu plus la faune et la végétation australienne. Perroquets de toutes les couleurs, Lace monitor (lézard de 1m50 de long), kangourous, Koalas, Wombats, Kukabura (un oiseau qui rigole), chauve-souris,…les eucalyptus qui nous offrent des formes et des couleurs superbes et variées, les fougères arborescentes, les ficus,…
Dans la Hunter Valley, nous découvrons l´industrie australienne du vin. Sans être chauvins, on préfère nos crus ! Mais bon, ça va, ils se débrouillent, certains se laissent boire !
En tous cas rien à voir avec nos châteaux. Ici, les domaines sont ultra-modernes et ressemblent plutôt à des aires de péage.
De retour à Sydney, nous changeons Cephee de place pour mieux voir le feu d´artifice du réveillon. Des centaines de bateaux ont pris place dans la baie pour être aux premières loges. Au coucher du soleil, nous trinquons au champagne dans le cockpit, avant de poursuivre avec un délicieux dîner qui se clôt par un impressionnant feu d´artifice.
Pour les derniers jours avec les parents, nous restons à Sydney, visitons l´aquarium, la plage de Manly et le jardin botanique, nous faisons inviter au restau... nous essuyons un bon coup de vent de 50 noeuds au mouillage qui nous vaut la perte de nos rames et d´une paire de tongues (encore !). Malheureusement, il est déjà temps de nous dire au revoir...
prochain rendez-vous en France cet été ?! Tout dépend de la vente de Céphée maintenant et nous ne pouvons faire aucun plan précis mais tant que la saison cyclonique dure, nous restons dans les parages : Australie et Nouvelle-Zelande au programme.

Le 7 janvier, nous hallucinons en voyant John, un ex-collègue de Hamburg à la marina ! Australien d´origine, il est venu passer ses vacances au pays, et à fait un détour par Elizabeth bay, quelle bonne surprise !

Notre vie à Sydney s´organise, nous donnons deux conférences sur notre voyage, aux alliances françaises de Sydney et Brisbane, qui sont l´occasion de faire des rencontres intéressantes et de faire briller des yeux. En montant à Brisbane, nous passons chez Mat, un copain de la marina, qui finit de construire une maison dans un village de la côte Est et lui donnons un petit coup de main.

Céphée est dans les petites annonces de bateaux à vendre et nous espérons le vendre avant la fin mars, date butoir après laquelle, si nous ne lui avons pas trouvé de nouveaux propriétaires, il faudra penser à le rapatrier.

La vie à la marina suit un fil paisible... un peu trop peut-être, ou bien c´est la vie en mer, ou encore la France qui nous manquent. Toujours est-il que nous sentons pas comme des poissons dans l´eau dans cette ville très orientée business et consommation. Mais le voyage en Nouvelle-Zélande (14 fevrier-5 mars) approche et devrait nous donner une bonne bouffée d´air.


Petites recettes locale (spécial gourmands):

Pavlova

Ce dessert a été inventé en hommage à la ballerine Russe Anna Pavlova, qui est venue en tournée en Australie et en Nouvelle Zélande en 1926. Le Pavlova est fait de meringue et de crème et est habituellement recouvert de kiwi.

3 blanc d'oeufs, 3 cuillères à soupe d'eau froide, 1 tasse de sucre en poudre, 1 cuillère à café de vinaigre, 1 cuillère à café de vanille liquide, 3 cuillères à café de farine de mais

1. battre les blancs en neige

2. Ajouter l'eau, sans cesser de battre

3. Ajouter le sucre doucement tout en continuant à battre

4. Ajouter le vinaigre, la vanille, la farine, toujours en battant

5. Graisser un plat et faire cuire a 150 °C pendant 45 minutes

6. laisser refroidir dans le four

 

Cheesecake carambars et fraises

Celui-là c'est parce que nous voyons des cheesecakes partout et que le gout fraise-carambar est à l'image des originalités culinaires que l'on peut trouver ici.

250g de speculos, 100g de beurre, 2 pots de 250g de mascarpone, 20cl + 10cl de crème fraiche, 20 + 5 carambars, 50g de sucre glace, 500g de fraises

Ecraser les speculos pour réduire en poudre (pas grave si il reste des petits morceaux).

Faire fondre au micro-onde le beurre (40s max). Laisser refroidir 1 ou 2 minutes puis ajouter le beurre aux biscuits écrasés et bien mélangés pour que le beurre soit bien réparti. Pour vérifier, il faut que le dos de la cuillère laisse des marques dans le biscuit quand on appuye dessus.

Prendre un moule à gateau à bords amovibles, mettre du papier sulfurisé au fond puis remplir le fond des speculos beurrés.

Etaler sur toute la surface en une couche assez épaisse et uniforme. Mettre au frais le temps de préparer la crème.

Prendre 20 carambars et 5cl de crème fraiche, mettre dans une casserole et dissoudre puis laisser refroidir 5 min. Mélanger le mascarpone, les carambars, 20cl de crème fraiche battus mais pas trop serrée, et les 50g de sucre glace. Couvrir le fond de biscuits de cette crème de facon uniforme. Mettre au frigo 4h.

Juste avant de servir, recouvrir de fraises découpées selon votre humeur. Faire fondre les 5 carambars qui restent et les 5cl de crème puis décorer le dessus du gateau avec.

Bon appétit!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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