Canal du
midi
Nous
avons remis Céphée à l´eau
le 25 juin sans aucune difficulté. Pas de fuites,
pas de mauvaises surprises, même le moteur ronronne
comme Cooky (le chat) resté au chaud à
la maison.
Pendant
10 jours, nous terminons alors la préparation.
Un jour avant de partir, nous réalisons que nos
passeports vont bientôt périmer. Oups !
Le
6 juillet nous entamons notre première étape
sur le canal. Durant 7 jours, nous parcourons les quelques
250 km et franchissons les 57 écluses qui nous
séparent de Bordeaux. La famille et les copains
nous rejoignent au grès des escales si bien que
nous ne voyons pas le temps passer...
Les
temps forts du trajet :
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Coincés à quelques mètres du
départ, par un haut-fond dont la quille ne
veut plus décoller, nous tentons de faire balancer
le bateau de droite à gauche (pardon... de
tribord à babord) sans succès... Nous
amarrons le bateau à un arbre et mettons les
winchs à l´épreuve, en vain...
Ironie du sort, l´enseigne du restau "les
marins d´eau douce" nous lance des oeillades
! C´est finalement une péniche qui nous
sort de là.
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Enfin,
à Agen, en sortie d´écluse, on
racle, on ralentit et puis finalement on s´arrête.
Le haut-fond n´était pas signalé,
dommage, il nous faut 2 heures pour repartir. Thomas
est même passé à l´eau !
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Sinon, Céphée compte désormais
une bosse de plus que nous garderons en souvenir de
l´ecluse n°10 et de notre inexpérience
avec un bateau si lourd... Au moment d´entrer
dans l´écluse, une aspiration à
babord rabat l´arrière du bateau sur
le muret en pierre. Les 9 tonnes sont lancées,
rien ne les arrête, c´est la bosse !
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Dernière
sueurs froides, à peine arrivés sur
la Garonne juste après la dernière écluse
du canal, nous voulons nous amarrer à un ponton
flottant sans avoir réalisé la force
du courant... L´avant du bateau est amarré
mais l´arrière est encore libre... Une
seconde suffit pour qu´il parte légèrement,
très légèrement sur le côté.
Le courant prend alors appui sur la quille et développe
une puissance contre laquelle nous ne pouvons absolument
plus rien. Le bateau pivote, pivote, nous bloquons
l´amarre au taquet in extremis... Il nous faut
ensuite presque une heure pour le rabattre le long
du quai a l'aide des winchs!
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Heureusement,
les temps forts du canal, ce sont aussi les moments
que nous avons partagés avec Annie, Jean, Felix,
Marthe, Zoe, Louise, Francois, Elisabeth, Colette,
Philippe, Carmen, Hervé,... autour de bons
repas dans des décors pittoresques et au fil
du canal.
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Nous
avons aussi traversé de très chouettes
paysages et nous ne pouvons que conseiller aux amatteurs
de plein air de passer du temps au fil du canal (c´est
faisable à pieds, à rollers, à
vélo, à cheval et en bateau et c´est
balisé partout)
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A
Langon, nous avons croisé le site de déchargement
des troncons de l´A380... Impressionnant ! Maintenant,
à Bordeaux, nous sommes amarrés à
deux pas de l´énorme barge bleue d´Airbus,
jolie coïncidence !
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