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Canaries Occidentales

 

Nous quittons Playa Blanca le 15 octobre en direction de l´île Lobos ("île des loups" surnommé ainsi à cause des nombreux loups de mer qui peuplaient autrefois ses côtes) où nous passerons une nuit. L´îlot (2 km²) situé au Nord de Fuertaventura est encore peu fréquenté par les touristes. Nous sommes les seuls au mouillage, l´eau est d´une clarté peu commune. Isla de Los Lobos est un bien beau mouillage.

Nous n´y restons pas car nous devons passer quelques jours à la Gran Canaria pour l´escale technique avant de retrouver la soeur d´Hélène, et son copain à Tenerife. Nous levons l´ancre tôt le matin en prévision de 24 heures de navigation (100 miles séparent isla de Los Lobos et Las Palmas de Gran Canaria, le vent à l´air faible et nous aimerions arriver tôt le matin à Las Palmas). Finalement le vent se lève le long des côtes de Fuertaventura et nous filons bien plus vite qu´il ne faudrait. En chemin, une meute de dauphins vient jouer avec Cephee durant une bonne demi-heure, un spectacle sensationnel ! Nous allons si vite que nous apercevons le halo lumineux de l´île de Gran Canaria à peine le soleil couché.

Plus nous approchons, plus les lumières se distinguent, il y en a partout ! Un vrai sapin de noël ! Nous décidons que nous atterrirons de nuit, plutôt que de faire des ronds dans l´eau jusqu´au petit matin. Etant donné tous les éclairages, cela ne devrait pas poser de problème.

L´arrivée se passe bien, non sans quelques grosses montées d´adrénaline car nous arrivons au moment où 2 cargos entrent dans le port et 3 le quittent. Nous comptons sur leur vigilance pour ne pas nous foncer dessus ! Nous ne distinguons plus rien des lumières d´entrée de port car il y a trop de lumières parasites fixes et mobiles. Heureusement que le GPS est là ! Finalement, nous jetons l´ancre dans le port de commerce de Las Palmas a 2 heures du matin parmi une trentaine de bateaux.

Nous passons 3 jours dans cette ville peu attrayante, bondée de voitures et d´immeubles. Le port est bruyant et sale mais l´escale est nécessaire pour équiper Cephee. Nous retrouvons Mamuroba... Nous n´arrivons à rien au début (pas de désalinisateur en stock, coupleur d´antenne BLU beaucoup plus cher que prévu,...) mais chaque problème est finalement résolu : le coupleur d´antenne sera commandé en Allemagne et apporté par Lucie au Cap Vert, le désalinisateur, offert par les parents de Hélène sera commandé et livré à l´aéroport de Ténérife. De plus, nous trouvons un petit frigo à un prix très intéressant et un fusil sous-marin.

Nous prenons le temps d´aller visiter la vieille ville de Las Palmas et sommes très agréablement surpris par l´intérêt qu´elle dégage : Petites ruelles, belles architectures, parc et bougainvillées. Nous trouvons un petit restaurant super, l´équivalent de nos petits bistrots, où le serveur nous chouchoute. Fier de son origine canarienne, il nous décrit chaque plat et chaque vin avec passion, nous conseille et nous ne sommes pas déçus. Nous goûtons le fameux gofio (pâte de farine de mais, d´orge ou de froment délayée dans de l´eau), c´est bon !

Nous quittons Gran Canaria le 20 octobre, en vue de récupérer Cécile et Alexandre à Tenrife le 21 à 19 heures. Cette fois, nous partons tard le soir pour ne pas arriver trop tôt. Manque de bol, le vent est trop faible et nous arrivons en fin d´après-midi ! Décidément, s´il y a un facteur que nous ne maîtrisons pas, c´est bien le vent ! Nous mouillons à Poris de Abona, sur la côte Ouest de l´île.

Tenerife est hyper urbanisée, en tous cas le Sud et l´Ouest... Il y a des voitures partout et les environs de Santa Cruz rappellent nos zones industrielles. Nous arrivons à l´heure à l´aéroport mais Cécile et Alexandre ne débarquent qu´à 22 heures (ils n´ont pas eu leur correspondance à Madrid) chargés comme des mules ! Ils nous apportent des quantités de bonnes choses : Foie gras, gésiers, saucissons, Beaufort, moutarde en grains, vin, BN, couscous, une belle polaire pour les quarts ainsi que des lettres de la famille et d'amis... ! On est super gâtés.

Dès le lendemain matin, nous mettons les voiles vers l´île de la Gomera où nous espérons trouver nature et verdure. Sous Spi, nous avançons très bien le long des vilaines côtes de Tenerife. Passé le cap, c´est la pétole... Alexandre en profite pour se baigner derrière le bateau.

La Gomera nous accueille au coucher du soleil, nous mouillons devant la plage de Las Guanchas. Petit dîner aux bougies, nous dégustons du poisson accompagné de Mojo et de petites pommes de terre canariennes..

Nous passons le journée suivante à plonger, Thomas chasse des poissons au fusil, il en prend 4 : un pour chacun. Les fonds sont beaux, grâce au boîtier étanche offert par les copains MIGSO (équipe de Thomas à Hamburg), nous faisons pleins de photos sous-marines.

En soirée, nous regagnons le port de San Sebastian de la Gomera. Un joli petit port, situé au pied des montagnes.

Cécile et Alexandre nous invitent à dîner au parador ! Dans ce magnifique hôtel de style colonial qui possède un joli patio, et une terrasse superbe, nous découvrons une carte délicate et alléchante. Nous avons sorti nos plus beaux habits (bon, disons qu´on devrait nous laisser entrer !). C´est un régal, tout est bien préparé. Nous ne mangerons pas souvent dans ce genre d´endroit dans les 2 années à venir et c´est un beau cadeau que nous font nos invités.

De là nous rayonnons pendant trois jours : Cecile et Alexandre ont loué une voiture qui nous permet de visiter l´île. Les routes sont très belles, tantôt panoramiques, tantôt à flanc de mer. Enfin, nous découvrons de la verdure ! Le centre de l´île abrite un parc national où nous nous baladons : le parc de Garajonay, bourré de pins, lauriers et autres variétés d´arbre. Il y a même des ruisseaux ! Parfois on se croirait dans le Sidobre... Les sentiers sont balisés et pas tellement fréquentés. Le troisième jour, on a acheté deux kilos de sardines pour le pique-nique... Au barbecue, c´est un régal !

La route du retour nous offre des panoramas superbes. Au loin, on devine les îles de El Hierro et de La Palma, tandis que le Teide sur Tenerife nous surveille du haut de ses 3718 m (c´est le plus haut sommet espagnol).

Nous voulons nous arrêter pour manger des tapas après la belle journée de balade et nous atterrissons par hasard chez Euphigenia. Un phénomène ! Son restaurant, "a Montana", est situé à Las Hayas. Elle nous sert, en guise de tapas, du gofio (super délicieux) avec du Mojo (à tomber), une soupe de légumes frais de son jardin (mamie, voilà une concurrente !), et malgré nos protestations (Hélène a préparé des lasagnes au bateau et ne voudrait pas qu´elles lui restent sur les bras), du pain perdu dans un caramel fait maison ! Sacré Euphingenia... On a jamais eu des tapas aussi nourrissants !

Nous quittons San Sebastian et partons mouiller à quelques miles, au pied de falaises. L´eau est claire et bonne.

Playa de Los Cristianos à Tenerife sera notre dernière escale avant de partir au Cap Vert. C´est une grosse station balnéaire, laide, sans aucune identité et encore moins de charme. Surprise, nous retrouvons Zombi ! Stephane est seul car Severine est partie en France une semaine, il nous raconte tout ce qu´ils ont fait depuis que nous les avons quitté à Lisbonne.

Thomas récupère le désalinisateur à l´aéroport et Hélène part faire des achats pour la traversée.

Nous nous retrouvons tous les 4 pour un dernier tapas. Cécile et Alexandre rentrent en France tôt le lendemain matin, ils dormirons à l´hôtel à Santa Cruz, tandis que nous mettrons les voiles vers le Cap Vert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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