Page d'accueil

Page d'accueil

 

 

Itinéraire | Céphée | Album photos | Carnet de bord | Entre nous | Adresses | Jeux

 

 

 

Galapagos

 

Le 9 avril, nous quittons Panama, enfin…
Prochaine grande ville : Papeete, dans plus de 4500 miles. Entre ces deux pôles urbains : 900 miles d´océan, pour atteindre les Galapagos, puis 3000 miles pour toucher les Marquises et plus loin l´archipel des Tuamotou. De quoi oublier la civilisation quelque temps et savourer pleinement la nature.
La traversée vers les Galapagos est un peu laborieuse car il faut passer le pot au noir : zone confuse où le ciel vous mène en bateau entre violents orages et pétoles à durée indéterminée. Une fois sortis de là, c´est vent de face, mais comment se plaindre après avoir maudit plusieurs jours l´absence de vent ? Joies de la gîte, du cap qu´on ne tient pas et qui nous fait tirer des bords sans fin, et de la stupide loi qui veut que tout liquide au repos reste à l´horizontale tandis que le bateau, lui, s´agite et fait un angle avec l´horizon, qui varie de 10 à 40 degrés. Adieu tartines de miel, café au lait, assiettes pleines de sauce. Au près, on mange solide et on n´ouvre plus les placards.
Le 18 Avril, nous passons l´équateur à midi. Céphée pour la 5ème fois, Thomas la 3ème et Helene pour la 1ère fois, ça vaut bien champagne et foie gras !
On sent le courant de Humboldt, d´abord parce qu´il nous pousse vers le Nord, et ensuite parce que l´eau et l´air ont perdu quelques degrés.
A l´approche des Galapagos, nous accueille un festival de la nature : Raies qui font des saut-périlleux (je sais c´est dur à croire, et pourtant !), innombrables bancs de thons, orques, et premières moustaches d´otarie, sans parler des oiseaux : frégates, fous à pattes bleues et de tout ce que nous ne voyons pas.
Halte de quelques jours sur l´île de San Cristobal où nous retrouvons Endelig, Blaatur, Ca va, … et découvrons la vie en communauté avec les otaries (cf : film). Les iguanes sont là aussi.
Malheureusement, les voiliers ne sont pas libres de naviguer aux Galapagos. Soit on paye cher le droit de rester 20 jours au port, soit on paye très cher et on peut accéder à quelques mouillages ciblés. San Cristobal nous fait un peu l´effet d´un parc à touristes. Nous échappons au racket en migrant vers l´île d´Isabela, plus sauvage et où les autorités sont plus cool. Nous passons une semaine sur cette île accueillante au cours de laquelle nous avons l´occasion de découvrir les tortues géantes dîtes Galapagos, les petits pingouins, les fous à pattes bleues (cf : film), les requins,… Les bébés otaries, espiègles et curieux, viennent frotter leur moustaches à nos masques de plongée sous l´œil attentif de leur mère.
Au sud de l´île, le volcan de Sierra Negra, deuxième cratère au monde par sa taille, nous offre une randonnée unique, au cœur de sa soufrière encore active.
Quel spectacle de la nature fascinant nous offrent les Galapagos ! Nous n´en avons vu qu´une infime partie mais suffisamment peut-être, pour penser qu´il existe encore des lieux dans le monde, accessibles à l´homme où la nature garde le dessus. L´homme se tait et regarde,… ébloui.
Nous sommes très contents de retrouver Bernick au mouillage, la veille de notre départ.
Le 28 avril, poussés par l´appel des Marquises, nous quittons nos amis et les Galapagos. Josy n´a pu s´empêcher de nous préparer des galettes bretonnes pour la traversée ! Rendez-vous là-bas, 3000 miles à l´ouest, un peu vers le sud...


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Itinéraire | Céphée | Album photos | Carnet de bord | Entre nous | Adresses | Jeux

 

Haut | Contact | Home