Iles de la Société
Les 250 miles qui séparent les Tuamotus des îles de la Société (Tahiti est notre point de chute) se font sous trinquette à toute allure (on ne l´a pas sortie depuis le Golfe de Gascogne!) car le vent est violent... Nous naviguons de conserve avec Demelza. L´arrivée à Papeete n´en est que plus troublante : Plaisir d´être arrivé mais déception face à cette ville sans charme, bruyante et polluée. Nous redescendons de notre petit nuage polynésien. Nous avons heureusement trop à faire avant l´arrivée des parents pour nous lamenter : Bricoles et réparations, visites médicales, internet, ... Et la profusion de produits frais nous console un peu : Hélène retrouve ses pommes, Thomas son saucisson, et leurs yeux s´écarquillent devant les étals de fromage (un soir on craque, on se fait une tartiflette ... mais bon, c´est juste pour faire goûter aux copains canadiens, faut pas croire !) Nous dépensons en 3 jours ce que nous avions dépensé en 3 mois aux Marquises et aux Tuamotus... Nous retrouvons Antoine et Virginie, un couple belge et leur fille Stella, rencontrés aux Marquises sur Sunday Morning, un magnifique voilier de 24 m. Ils sont juste de passage à Papeete et nous les retrouverons à Raiatea où ils sont ancrés. Maryse et Alain arrivent après 24 h de voyage. Les retrouvailles sont chaleureuses et ils nous ont apporté pleins de surprises. Nous quittons Papeete en hâte, non sans un au revoir à Josy et Jean-Pierre qui rentrent pour l´hiver en France et nous voilà en route pour Huahine. Les îles de la Société sont à un stade d´évolution intermédiaire entre l´île volcanique (type Marquises) et l´atoll (type Tuamotu). Elles possèdent donc un récif corallien protégeant un lagon et une île plus ou moins élevée au centre, ce qui, pour les voiliers présente un double avantage : Protection contre la houle grâce au récif (ce n´était pas le cas aux Marquises) et protection contre le vent derrière l´île (contrairement aux Tuamotu). En contrepartie, elles sont plus fréquentées, et donc un peu moins sauvages. Huahine nous charme : Fleurie, boisée, accueillante et colorée. Une baleine nous salue de la nageoire dans la passe, spectacle apparemment fréquent en ce moment puisque c´est la saison des baleines. Les poissons, eux, sont plus rares, et nous ne verrons de gros spécimen que dans les zones protégées, à proximité des hôtels. Nous nageons, pédalons, marchons et découvrons l´île sous toutes ses coutures avant de poursuivre vers Raiatea où le beau temps revient enfin. Les jours passés ont été plutôt maussades et les couleurs du lagon nous paraissent d´autant plus éclatantes sous le soleil. 2 îles se partagent le lagon : Tahaa et Raiatea. Sur Tahaa noua profitons des derniers jours avec les parents et nous apprenons par SMS la naissance de Juliette, nièce de Hélène, le 11 Septembre. Nico et Julien, copains de Hamburg viennent nous retrouver sur Raiatea. Encore de joyeuses retrouvailles et des surprises qui font chaud au coeur. Nous profitons de 2 jours de grisaille pour se raconter nos vies puis partons découvrir le lagon de Tahaa avec le retour du soleil. Baleines, tortue, requins, poissons clown, raies et des coraux de toute beauté, nous ne sommes pas en reste. Un tour de Raiatea en voiture nous fait découvrir les secrets de la vanille tahitienne et nous offre quelques vues grandioses sur le lagon et les sommets de l´île. Nico et Julien découvrent la grande classe sur Sunday Morning, le bateau de nos amis belges avec qui nous passons de chouettes moments. Dur dur ensuite, de les convaincre du confort de Céphée ! Le séjour se clôt sur quelques jours à Bora Bora, l´île mythique polynésienne, qui illustre finalement la puissance du marketing. Jet ski et hôtels de luxe se partagent le lagon ne laissant que peu de place à l´authentique Polynésie. Qu´importe, nous profitons de ses eaux turquoises et nous félicitons d´avoir privilégié les autres îles qui n´ont vraiment rien à lui envier. Une fois de plus, c´est le coeur gros que nous voyons nos visiteurs repartir. Une traversée de 2200 miles nous attend pour atteindre la Nouvelle Calédonie, que nous couperons à mi-chemin par une escale dans l´archipel des Tonga. Les chocolats apportés par Maryse et Alain, Nico et Julien nous aideront à tenir nos quarts... Petite recette locale: Escalope de Mahi Mahi sauce vanille Le Mahi Mahi est une dorade que vous ne trouverez pas en vente en Europe mais que vous pourrez remplacer par n´importe quel poisson à chair blanche un peu ferme (espadon, sole, bar, ...) 4 escalopes de poisson, 75 g de beurre, 50 cl de vin blanc, 25 g d´échalotes, 125 g de crème fraîche, 2 gousses de vanille, 1/2 c a c de vanille en poudre, sel, poivre. Préparer la sauce : Ciseler les échalotes finement. Fendre les gousses de vanille dans le sens de la longueur et récupérer la pulpe (petits grains noirs) en raclant avec la pointe d´un couteau. Suer les échalotes dans le beurre puis mouiller avec le vin. Ajouter la pulpe de vanille et laisser réduire jusqu´à obtention d´un sirop. Ajouter alors la crème, porter à ébullition et assaisonner. Ajouter la vanille en poudre. Préparer le poisson : Faire cuire les escalopes à la vapeur ou à la poêle. Verser la sauce sur le poisson, décorer de persil. |
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