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Nazare - Ile Berlenga - Peniche

 

Le 9 septembre après le déjeuner, nous levons l´ancre tous ensemble en direction de Nazaré.

Après une heure sous voiles, nous devons nous résoudre à mettre le moteur en route car le vent est tombé. Décidément, nous n´avons toujours pas vu l´ombre des fameux alizés portugais ! Une épaisse nappe de brouillard nous tombe dessus réduisant la visibilité à quelques mètres et nous privant de soleil jusqu´au lendemain. L´Hygromètre annonce 96% d´humidité !

Le 10 vers 11 heures, Severine et Stephane nous appellent sur VHF pour nous inviter à dîner à Nazaré : Ils viennent de pêcher 2 thons et 1 maquereau !!! Un peu plus tard, nous pêchons aussi un maquereau, ce soir ce sera festin !

Autant vous dire que le repas fut délicieux et bien arrosé...

Nazaré est une ville très touristique et finalement assez quelconque. Nous sommes plutôt déçus de cette cité dont on nous avait tant parlé. La côte par contre, est très belle alternant plages de sable et falaises escarpées.

Le 11 nous quittons déjà Nazaré pour nous rendre sur l´île Berlenga.

Au large du cap Carvoeiro, l´île Berlenga est l´île principale de l´archipel Berlenga, réserve naturelle qui en comprend quatre. Longue d´environ 1 km et large de quelques centaines de mètres, elle abrite une importante population d´oiseaux protégés. Située à 25 miles de Nazaré nous arrivons après 4 heures de navigation (pour une fois, nous avons un bon vent dans la bonne direction)

En chemin, nous pêchons un thon de 45 cm ! Notre première grosse prise... Il s´agit d´un thon blanc, à la différence de celui de Serge et Séverine qui était rouge. Cette fois c´est nous qui invitons !

Nous trouvons un mouillage idyllique dans une crique d´eau turquoise, entourés de roches de granit rose et de grottes. L´eau est très froide mais elle est si belle que nous n´y resistons pas. Des bancs de poissons nagent entre les rochers.

L´île cache une forteresse du XVIIème siècle de la même couleur que ses rochers qui servait de défense à la zone côtière. Nous nous baladons entre ses remparts et profitons des vues prenantes sur l´horizon et les recoins de l´île.

Un sentier mène jusqu´au phare et en haut des falaises d´où nous pouvons voir le mouillage. On peut dire qu´une halte aux îles Berlenga vaut bien le détour.

Nous repartons le lendemain, non sans avoir marché un peu et nous être baignés. Direction Peniche, à 5 miles.

Peniche, dont nous n´attendons rien sinon à peu près l´équivalent de Nazaré nous surprend par -à priori- davantage d´authenticité et un port de pêche d´une taille peu commune. Nous mouillons au pied d´une citadelle tandis que les autres ont préféré le port.

La houle nous fait passer une nuit plutôt mauvaise, on croirait que le bateau veut danser... Mais nous on aimerait bien dormir !

Nous consacrons la journée du 14 à visiter la ville et ses environs. Nous trouvons un petit restaurant (après élimination de tous ceux où la carte est traduite en 36 langues et juste avant capitulation) tout simple qui propose 3 plats du jour. Ca tombe bien, Thomas rêvait de sardines et Hélène avait bien envie de Choco (seiche) et justement, ils en proposent. Thomas se laisse tenter par la portion entière, Hélène se contente de la demi-portion, habituellement largement suffisante pour une personne. En voyant arriver le plat de Hélène, très copieux, nous avons essayé de nous imaginer celui de Thomas ! Pas déçu, près de 1 kg de sardines grillées au gros sel sont alignées dans l´assiette, accompagnées de quelques pommes de terre et d´une salade ! Les chocos de Hélène sont délicieusement préparés, petite sauce et tendres à souhait, un vrai régal. Bref, une super adresse que nous ne vous donnerons pas car nous y sommes tombés par hasard et serions bien incapables de la retrouver. Le nom est Minholto (attention, nous avons vu qu´il existe un Minholto 2 dans le quartier touristique)... Prenez les petites rues, derrières, vous y tomberez sûrement.

La ville cache quelques jolies églises, ruelles sympathiques et maisons décorées de beaux Azulejos. En poussant un peu plus, nous longeons les corniches qui bordent l´océan. Malheureusement, des détritus jonchent le sol un peu partout, c´est écoeurant de constater ce manque de respect pour la nature. Plus nous nous éloignons du beau centre ville, plus les maisons sont spartiates et délabrées. Nous traversons finalement un bidonville, terrain vague équipé de cahutes en tôle ondulées où les enfants jouent au milieu des ordures. Le contraste est frappant avec les lieux que l´on fait fréquenter aux touristes...

De retour au centre ville, nous sommes éblouis par le blanc des murs et l´opulence des boutiques...

Pour récupérer le sommeil perdu et parce que la houle a encore forci, nous passons la nuit suivante au port et convenons avec les autres de partir le lendemain vers Lisbonne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Azulejos : Carreaux de faience vernissée introduits au Portugal après la prise de Ceuta, au Maroc, en 1415; jusqu´à la fin du XVIème siècle, les Azulejos sont d´abord arabes, puis andalous. Les premiers azulejos portugais datent de 1584 et sont bleus (azul), d´où leur nom.

Voiles en ciseaux : Disposition des voiles largement ouvertes de part et d´autre du mât afin d´offrir le maximum de surface de voilure au vent.

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