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Royan - Ile de Ré


Royan, le 25 Juillet 2004 :

A 11 heures, nous faisons de plein de gasoil et quittons Royan. Nous sommes le 25 juillet 2004.

Nous longeons les côtes un moment, accompagnés du ronron du moteur et estimons venu le temps de hisser la grand voile... Enfin !

Grand voile en place, le génois est hissé à son tour, Céphée prend enfin des airs de voilier. Le vent de Nord-Est nous impose une allure au près serré, ce qui se traduit, en gros, par un bateau penché, voire très penché, tantôt sur tribord, tantôt sur babord, et des vagues, prises de face, donc pas mal de tangage aussi. L´allure la moins confortable de la navigation en quelque sorte !

Celà dit, il fait un temps magnifique et le vent est bon, nous atteignons rapidement une vitesse de croisière de 5 noeuds. (1 noeud = 1 mile nautique par heure = 1,852 km/h).

Nous essayons le pilote automatique électronique (que nous baptisons Helliot). Du bout de son bras, il mène Céphée à son cap sans aucun problème. Voilà une invention bien pratique ! Le régulateur d´allure quant à lui, nécessitera une petite mise au point car son travail laisse à désirer. (Le régulateur d´allure est un système de pilotage automatique mécanique, particulièrement adapté pour les navigations sous vent établi (vent qui ne change pas de directions), et qui, dès que le bateau s´écarte d´une position prédéfinie par rapport au vent, exerce une force sur la safran pour ramener le bateau dans la direction voulue. Le pilote électronique, lui, règle le bateau sur un cap magnétique, indépendemment du vent)

Hélène prend la barre et découvre les rudiments de la navigation.

A l´intérieur, c´est le bazar, tout penche et ne demande qu´à tomber. On comprend alors mieux le pourquoi de tant de barres, de casiers, de loquets et de fermetures ! On est beaucoup mieux dans le cockpit à cette allure.

Tout l´après midi, nous longeons les côtes, de plus ou moins près, entourés du bruit du vent et des mouettes.

Quand la lumière faiblit, la mer et le ciel prennent des teintes azurées qui incitent au rêve... Au loin nous devinons l'ile d'Oléron.

Hélène se couche avec le soleil, laissant Thomas à la barre avec les étoiles. Puis c'est au tour d'Hélène de guider l´embarcation. Ca fait une drôle d´impression de se retrouver seule, sur une mer toute noire, au milieu de bruits tous aussi bizarres les uns que les autres (comme dans une maison la nuit en fait) et de mener un bateau ainsi... Surtoût quand on n´y connaît rien ! Bon Thomas n´est pas loin et s´il y a le moindre soucis, je le reveille !

Finalement, il ne s´est rien passé et Thomas a repris son tour deux heures plus tard (on fait des quarts un peu raccourcis pour commencer..), Hélène s'est glissée dans le lit tout chaud, mmmhhh !

Nous avons vus pas mal pêcheurs, et 4 phares (Phare de Chassiron sur l´île d´Oléron, phares de Chanchardon, des baleines et des baleineaux sur l´île de Ré), puis le jour s´est levé doucement...

 

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